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Ayrault : Sarkozy "perd le sens de la Nation" quand il "justifie l'exil fiscal"

Le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a estimé jeudi que le président sortant Nicolas Sarkozy "perd le sens de la Nation" lorsqu'il "justifie l'exil fiscal des plus riches"
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Marc Ayrault (18 décembre 2012) (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a estimé jeudi que le président sortant Nicolas Sarkozy "perd le sens de la Nation" lorsqu'il "justifie l'exil fiscal des plus riches"

Jean-Marc Ayrault a accusé jeudi Nicolas Sarkozy "de perdre le sens de la Nation" en justifiant l'exil des plus riches, si la mesure prônée par François Hollande (instaurer une tranche d'impôts à 75% au-dessus d'un million d'euros annuéel) était instaurée.

"La première chose que l'on attend d'un président de la République est l'amour de son pays, la volonté de le défendre envers et contre tout, même en cas de désaccord politique. Quand M. Sarkozy justifie l'exil fiscal des plus riches pour critiquer la proposition de François Hollande sur la fiscalité des rémunérations indécentes, il manque gravement à ce sens de la Nation".

"La France forte, c'est quand tout le monde mouille le maillot pour elle"

Le conseiller spécial du candidat socialiste à la présidentielle s'est aussi demandé, dans un communiqué: "A quel titre les plus fortunés de nos concitoyens seraient-ils les seuls citoyens à pouvoir s'abstraire de leurs devoirs d'exemplarité civique ?"

"Quand votre pays vous a permis de réussir, la moindre des choses est de lui renvoyer l'ascenseur quand les choses sont difficiles. Ce patriotisme du coeur ne s'arrête pas aux portes du CAC 40... La France forte, c'est quand tout le monde mouille le maillot pour elle", a encore lancé le député-maire de Nantes.

Nicolas Sarkozy a estimé jeudi sur France Inter qu'avec la proposition de son adversaire socialiste, François Hollande, de créer une tranche d'impôt à 75% sur les revenus dépassant un million d'euros par an, les très riches "n'ont aucun intérêt à rester" en France.

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