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Vidéo Pour ce militant, les pannes d'ascenseurs à répétition dans les HLM sont le signe d'un mépris social

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Envoyé spécial. Pour ce militant, les pannes d'ascenseur à répétition dans les HLM sont le signe d'un mépris social
Envoyé spécial. Pour ce militant, les pannes d'ascenseur à répétition dans les HLM sont le signe d'un mépris social Envoyé spécial. Pour ce militant, les pannes d'ascenseur à répétition dans les HLM sont le signe d'un mépris social (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Beaucoup le prennent sans y penser : c'est l'un des moyens de transport les plus utilisés. Pourquoi, dans les cités HLM de certains quartiers populaires, l'ascenseur est-il un cauchemar récurrent, et rentrer chez soi une épreuve ? Le fondateur du collectif Plus sans ascenseur dénonce cette situation dans "Envoyé spécial".

C'est l'un des moyens de transport les plus utilisés : 100 millions de trajets par jour. De nombreux Français l'empruntent sans y penser, mais sur les 560 000 ascenseurs que compte l'Hexagone, un quart ont plus de 40 ans. Des appareils en fin de vie, souvent en panne, très nombreux en HLM. Dans certains quartiers populaires, rentrer chez soi est une épreuve, et l'ascenseur défaillant un cauchemar.

"J'arrive ici après douze heures de travail en tant qu'aide-soignante, les enfants m'appellent et me disent 'Maman, y a pas d'ascenseur'. On ne peut pas vivre dans cette situation-là !" s'indigne cette dame qui va devoir monter ses dix étages à pied. Désabusés devant les portes de la machine affichant pour la énième fois "en panne", les habitants de ce HLM ont le sentiment d'être abandonnés.

"C'est le premier symptôme d'un mal profond, du manque de considération"

C'est pour les aider et dénoncer l'inaction des bailleurs que Fouad Ben Ahmed a créé, avec d'autres militants, l'association Plus sans ascenseur. Pour lui, ces pannes récurrentes en HLM ne sont pas dues à de simples problèmes techniques ; elles sont le résultat d'un mépris social envers les locataires modestes de ces quartiers défavorisés.

"C'est le premier symptôme d'un mal profond, du manque de considération, affirme-t-il dans cet extrait d'"Envoyé spécial". Aujourd'hui, les gens qui sont dans la rue, gilets jaunes ou pas, c'est ça qu'ils traduisent, cet abandon de tous : décideurs, politiques, bailleurs, ascensoristes... Les gens veulent juste que le service soit rendu, ils ne veulent pas plus !"

Extrait de "Coincés dans l'ascenseur", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 9 mai 2019.

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