Croissance : Bruno Le Maire "maintient la prévision de 4%" pour l'année 2022
Le ministre de l'Economie a par ailleurs indiqué que les chiffres de 2021, qui seront définitifs dans quelques semaines, sont "très bons" : "on sera au-dessus des 6,25% que nous avions envisagés".
"Je maintiens notre prévision de croissance de 4% pour 2022", a indiqué le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, ce lundi sur franceinfo. "Nous avons fait un très bon chiffre en 2021, on aura le chiffre définitif dans quelques semaines, mais on sera au-dessus des 6,25% que nous avions envisagés", a-t-il ajouté, soulignant que "l'économie française a très bien réagi après la crise" et que "la dynamique reste bonne".
"La crise économique est en train de disparaître", a-t-il assuré, et les Français "voient bien que ce n'est plus le sujet". Selon lui, "quand il y a une croissance qui est forte, quand il y a un taux d'emploi qui est le plus élevé depuis 50 ans, quand il y a eu un million d'emplois qui ont été créés au cours des cinq dernières années, les Français demandent autre chose", notamment "d'avoir les fruits de cette croissance". A l'entendre, "ils disent 'et moi, qu'est-ce que je vais toucher à la fin du mois ? Comment est-ce que je vais m'en sortir? Est-ce que vous allez soutenir mon pouvoir d'achat ?'".
“Les meilleures années de la France sont devant elle. Nous avons la possibilité d’atteindre le plein emploi pour la première fois depuis un demi-siècle” déclare Bruno Le Maire.
— franceinfo (@franceinfo) January 24, 2022
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"Il y a des demandes qui sont nouvelles, c'est parfaitement légitime et nous y répondons, a-t-il ajouté. Je considère que le plus important aujourd'hui, c'est de recréer de la dynamique salariale dans notre pays, de tirer les salaires vers le haut", a-t-il ainsi estimé. Pour ça, "l'effort doit être partagé" entre l'Etat et les entreprises. Avec "la prime d'activité à 100 euros, la défiscalisation des heures supplémentaires" ou encore "la baisse de la première tranche de l'impôt sur le revenu", l'Etat "a fait sa part du chemin, maintenant des négociations de branche doivent s'ouvrir", a-t-il estimé, soulignant que "c'est comme ça qu'un pays avance, quand chacun y met du sien".
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