Démission de Christiane Taubira : une bonne ou une mauvaise chose pour le gouvernement ?
En plateau, Michel Dumoret revient sur la démission de Christiane Taubira et sur les conséquences de son départ.
La démission de Christiane Taubira a été annoncée ce mercredi 27 janvier par l'Élysée. Dans l'après-midi, elle a passé le relais à son successeur Jean-Jacques Urvoas. Ce départ représente une petite victoire pour Manuel Valls dans ce bras de fer, puisque c'est un de ses proches qui succède à la garde des Sceaux. C'est "la victoire d'une gauche sécuritaire incarnée par le Premier ministre, face à une gauche plus radicale portée elle par Christiane Taubira", souligne en plateau Michel Dumoret.
Un danger
La démission de Christiane Taubira est en revanche une mauvaise chose pour le chef de l'État "qui se prive de l'aile gauche de son parti qui n'est même plus représentée au sein de l'exécutif après les départs de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg", rappelle le journaliste de France 3. Pour se faire réélire, François Hollande sait qu'il a besoin d'une gauche rassemblée dès le premier tour de la présidentielle. L'ombre de 2002 plane. Une nouvelle candidature de Christiane Taubira représente "un cauchemar pour les uns, un rêve pour les autres, notamment pour les frondeurs qui vont tout faire pour que l'ancienne garde des Sceaux porte les couleurs d'une certaine gauche en 2017", conclut Michel Dumoret.
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