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Vidéo Un député ému aux larmes à l'Assemblée lors du débat sur la déchéance de nationalité

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Charles de Courson, député UDI, s'est montré très ému lors des discussions sur la déchéance de la nationalité, dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 février.
Charles de Courson à l'Assemblée nationale. Charles de Courson, député UDI, s'est montré très ému lors des discussions sur la déchéance de la nationalité, dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 février. (Assemblée nationale)
Article rédigé par franceinfo
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Le centriste Charles de Courson, lors des discussions sur l'article consacré à la déchéance de nationalité, a évoqué le souvenir de son père et son grand-père.

Un discours accompagné de larmes à l'Assemblée. Dans un hémicycle presque vide, dans la nuit de lundi 8 à mardi 9 février, quelques députés ont entamé l'examen de l'article consacré à la déchéance de la nationalité au sein du projet de révision constitutionnelle. Et Charles de Courson, député UDI de la Marne, s'est montré très ému durant le débat.

A la tribune, le centriste a évoqué, en parlant de la première version du texte, qui mentionnait les bi-nationaux, le souvenir de son grand-père : "Voter pour ce texte, c'était trahir la mémoire de mon grand-père, député de la nation, mort à Neuengamme [un camp de concentration allemand] et qui avait voté contre les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain parce qu'il était contre le sabordage de la République", a-t-il déclaré, la voix tremblante.

"Voter l'article 2 ne trahira pas la mémoire de mon père"

Il a ensuite précisé qu'il allait voter la nouvelle version de l'article 2, permettant d'appliquer la déchéance à tous les Français condamnés pour des crimes et des délits graves en lien avec le terrorisme. "Pendant la seconde guerre mondiale, mon père était résistant, a été qualifié de terroriste par l'occupant nazi parce qu'il avait pris les armes", a-t-il raconté. Et Charles de Courson de conclure : "Il avait été qualifié de terroriste non pas par des juridictions indépendantes mais par l'occupant. Donc, voter l'article 2 dans sa nouvelle rédaction ne trahira pas la mémoire de mon père."

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