Cet article date de plus de douze ans.

Début de voyage troublé à La Réunion pour Nicolas Sarkozy qui avance des propositions sur l'emploi

Nicolas Sarkozy est arrivé, mercredi 4 avril au matin, à La Réunion. Il a été insulté à l'aéroport par un homme qui a été interpellé "par la garde rapprochée" du président-candidat. Ce dernier a rencontré des élus locaux et doit tenir un meeting.
Article rédigé par Pierre Jourdain, Maïté Koda
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nicolas Sarkozy à la Réunion le 4 avril 2012 (FTV)

Nicolas Sarkozy est arrivé, mercredi 4 avril au matin, à La Réunion. Il a été insulté à l'aéroport par un homme qui a été interpellé "par la garde rapprochée" du président-candidat. Ce dernier a rencontré des élus locaux et doit tenir un meeting.

Saint-Denis de La Réunion, envoyés spéciaux de la1ere.fr - Quatre heures après son arrivée à La Réunion, Nicolas Sarkozy a rencontré les élus locaux, mercredi 4 avril dans un hôtel de Saint-Denis. L'occasion de faire des propositions en faveur de l'embauche, notamment celles des jeunes.

Dans son périple sur l'île de l'Océan indien, le président-candidat est accompagné de deux anciens ministres de l'Outre-mer, François Baroin et Dominique Perben, de l'actuel titulaire du poste, Marie-Luce Penchard, de son porte-parole, Nathalie Kosciusko-Morizet, et de Jean-Louis Borloo, président du Pari radical

M. Sarkozy a parlé avec ses interlocuteurs locaux de la situation sur l'île et notamment celle du chômage qui frôle les 30%.

"J'ai proposé pour l'embauche des jeunes en Outre-mer qu'il y ait 0% de charges sociales à payer pour les entreprises. Idem dans les zones franches globales. Pour tout emploi crée dans ces zones, il y aura 0% de charges sociales", a déclaré le candidat de l'UMP à la sortie de cette réunion.

"Je crois au développement en Outre-mer, je crois au modèle de croissance", a-t-il ajouté avant de critiquer l'assistanat. Avant un discours qu'il doit pronocer à Pierrefonds à 17 heure (15 heures à Paris), il a pris la direction de Saint-Pierre pour rencontrer des dignitaires religieux, une entrevue qui se fera à l'abri des caméras.

"On va te faire la mort dans les urnes"

A son arrivée à l'aéroport de Saint-Denis, le matin, M. Sarkozy avait été conspué par une poignée de manifestants. Un jeune homme avait été interpellé après l'avoir insulté, en lui lançant : "pauvre con, pauvre con, on va te faire la mort dans les urnes", selon des témoins sur place.

L'information a été confirmé par le directeur du cabinet du préfet de La Réunion qui a précisé que la personne en question avait été interpellée "par la garde rapprochée de M. Sarkozy et remis à la police aux frontières".

Le président-candidat s'apprêtait à monter en voiture lorsqu'il a voulu aller serrer les mains des militants UMP sur place. En s'approchant des barrières, un jeune homme lui a alors lancé cette insulte. M. Sarkozy n'a pas réagi et il a poursuivi son bain de foule, continuant de lancer des "merci, merci" en saisissant les mains qui se tendaient vers lui.

Peu de temps auparavant, le jeune homme, âgé de 23 ans selon une source policière, avait été pris à partie par une militante UMP qui l'avait frappé avec son sac après qu'il eut une première fois invectivé M. Sarkozy avec les mêmes mots, selon des témoins sur place.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.