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Depuis Israël, Manuel Valls dénonce le "jusqu'au-boutisme" de la CGT

Manuel Valls achève ce mardi soir un voyage de trois jours au Proche-Orient. Après avoir rencontré Benjamin Netanyahu, il rend visite au Premier ministre palestinien dans la perspective de faire avancer l’initiative française de paix au dans la région. A l’étranger pour tenter d’amorcer un début de règlement du conflit israélo-palestinien, le Premier ministre a été rattrapé par la crise en France.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (En déplacement en Israël, Manuel Valls a dû ferrailler avec la CGT © Sebastian Scheiner/AP/SIPA)

 Son grand sujet c’est la paix  mais depuis deux jours,  Manuel Valls est rattrapé par la guerre que lui mène la CGT. Lui  qui voulait parler puissance et grandeur d’une France respectée sur la scène internationale, le voilà contraint de garder l’œil sur ces files qui s’allongent aux pompes à essence, ces dépôts de carburant bloqués.

Depuis Israël, Valls dénonce le "jusqu'au-boutisme" de la CGT - reportage Julie Marie-Leconte

Entre une visite  du Mémorial de l’Holocauste, son entrevue avec le rugueux Premier ministre israélien, et un rendez-vous avec des ONG à Bethléem, qui lui exposent les difficultés quotidiennes du peuple palestinien,  il faut passer des coups de fils en France, réfléchir à la stratégie à adopter : réagir au risque de sembler décalé, ou se taire, quitte à donner l’impression qu’il n’est pas dans le coup.

Dans ce bras de fer, le Premier ministre a finalement décidé de ne pas baisser les armes.

"Cette dérive de la CGT, ce jusqu'au-boutisme visant à obliger le gouvernement à retirer cette loi, ce qui n'arrivera pas, m'inquiète. Et c'est pour cela que j'en appelle à la responsabilité des dirigeants de la CGT".

 A aucun moment Manuel Valls n’a envisagé d’anticiper son retour. Il sera ce soir en France. Question de sang-froid dit-il. Pour lui la seule réponse reste  la fermeté. 

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