Gouvernement Borne : le ministre Clément Beaune réitère l'appel au port du masque dans les transports
Invité de BFMTV vendredi, le ministre délégué aux transports "invite chacun" à revêtir son masque à l'occasion des départs en vacances, tout en assurant qu'il ne s'agit pas d'une obligation.
Ce qu'il faut savoir
Une invitation, mais pas une obligation. Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a réitéré vendredi 8 juillet l'appel au port du masque dans les transports à l'occasion des départs en vacances. Il a toutefois assuré qu'il ne s'agissait pas d'une obligation. "J'invite chacun à le faire. On n'a pas besoin de mettre une obligation nationale, on a besoin simplement d'encourager (...) à porter le masque", a souligné le ministre sur BFMTV-RMC. Invité de France Inter, le ministre de la Santé François Braun est allé dans le même sens. "Nous avons pris le parti de demander la responsabilité de nos concitoyens plus que la contrainte. Nous sommes à la 7e vague, il y en aura une 8e, une 9e : il faut apprendre à vivre avec ce virus avec les bons gestes." Ce direct est maintenant terminé.
"Nous continuerons de baisser les impôts", assure le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Au lendemain de la présentation du texte de projet de loi sur le pouvoir d'achat, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a annoncé sur franceinfo, vendredi, que "non seulement il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, mais nous continuerons de baisser les impôts". Qui paiera la facture de ces mesures visant à soutenir les ménages face à l'inflation ? "On n'est plus dans le quoiqu'il en coûte, a défendu le locataire de Bercy. Ces 20 milliards d'euros sont financés par des recettes fiscales exceptionnelles. Nous n'achèterons pas le compromis à coup de milliards d'euros."
Bruno Le Maire et Gabriel Attal entendus par la commission des finances du Sénat. Les deux ministres poursuivent leurs auditions au Parlement. Après avoir été entendu par la commission des finances de l'Assemblée nationale, le ministre de l'Economie et des Finances, ainsi que le ministre délégué aux Comptes publics sont entendus à partir de 9h15 par la commission des finances du Sénat, vendredi. Leur audition portera sur le projet de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2021, ainsi que sur le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2022.
Une série de mesures pour le pouvoir d'achat. A travers deux textes, un projet de budget rectificatif et le projet de loi "pour la protection du pouvoir d'achat", le gouvernement a présenté jeudi une série d'aides pour aider les Français face à l'inflation. Parmi les principales mesures annoncées figurent les revalorisations anticipées de 4% des pensions de retraite et des prestations sociales, l'augmentation de 3,5% du point d'indice des agents publics, un "chèque alimentaire" d'au moins 100 euros pour huit millions de foyers ou encore une indemnité carburant "travailleurs" de 100 à 300 euros.
Une première audition à l'Assemblée nationale. Pour leur première confrontation avec l'Assemblée sur ce projet de budget rectificatif, Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont eu droit à un accueil poli de la commission des finances, désormais présidée par le député LFI Eric Coquerel. Le ministre de l'Economie a rappelé devant la commission que les parlementaires pouvaient "évidemment améliorer" les propositions de l'exécutif. La Nupes prévoit déjà de déposer de nombreux amendements au projet de loi.