Emmanuel Macron et "la fin de l'abondance" : Gabriel Attal défend "un discours de vérité, de lucidité"

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Luc Chagnon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gabriel Attal lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative au Sénat (Paris), le 1er août 2022.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Emmanuel Macron avait prononcé ces mots en préambule de son discours lors du Conseil des ministres de rentrée, mercredi.

Ce qu'il faut savoir

Les réactions se poursuivent. Invité de RTL et LCI dimanche 28 août, le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gabriel Attal, a défendu le discours d'Emmanuel Macron sur "la fin de l'abondance" tenu en préambule du Conseil des ministres de rentrée du gouvernement mercredi. "Je m'étonne même que ce constat puisse faire débat", estimé le ministre. Ce direct est maintenant terminé.

 Jean-Luc Mélenchon s'attaque à Emmanuel Macron et Elisabeth Borne. Dans son discours lors de la rentrée de LFI dimanche, le leader de gauche a critiqué les propos d'Emmanuel Macron sur "la fin de l'abondance". "Nous ne partageons pas cette méthode lamentable qui consiste à jouer sur la peur", a-t-il lancé. Il a également réagi aux propos de la Première ministre dans Le Parisien sur les superprofits : "Elisabeth Borne dit n'importe quoi", a-t-il réagi. Jean-Luc Mélenchon s'est également dit favorable à la proposition d'Olivier Faure, premier secrétaire du PS, qui veut organiser un référendum d'initiative populaire sur le sujet.

 Olivier Véran rassure sur les prix de l'énergie. "Ce qui se passe en Angleterre ne se passera pas en France", a affirmé le porte-parole du gouvernement, interrogé par BFM TV dimanche. "Nous continuerons d'avoir un mécanisme d'atténuation", a poursuivi Olivier Véran, soulignant la volonté du gouvernement de ne pas laisser les prix de l'énergie exploser. "On ne pourra pas geler indéfiniment le prix du gaz", a-t-il en revanche admis. 

 Marc Fesneau se dit favorable aux "mégabassines". Invité de "Dimanche en politique" sur France 3 dimanche, le ministre de l'Agriculture s'est exprimé sur l'épisode de sécheresse et a annoncé des critères plus souples pour indemniser les éleveurs affectés. Il s'est également dit favorable aux retenues d'eau "si c'est pour récupérer de l'eau de pluie et multi-usages". Après les incendies de cet été, il faudra "environ 100 millions d'euros pour replanter les forêts dans le Sud-Ouest", a également affirmé le ministre. La priorité est de "nettoyer les parcelles" et "valoriser ce qui peut l'être, pour préparer les replantations".

 Les rassemblements de la rentrée se poursuivent. Si les journées d'été d'EELV ont pris fin, le campus d'été du PS, les universités d'été du PCF et les amphis d'été de LFI se poursuivent dimanche. Du côté de LR, Laurent Wauquiez réunit ses soutiens pour gravir le mont Mézenc (entre la Haute-Loire et l'Ardèche), et David Lisnard fait de même à la butte Saint-Cassien à Cannes (Alpes-Maritimes).