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Vidéo Endométriose : "Il serait normal que ces pathologies soient reconnues dans le monde du travail", souligne Sandrine Rousseau

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Article rédigé par franceinfo
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Carrefour indique mardi dans le journal "Le Parisien" que les salariées de l'enseigne qui souffrent d'endométriose pourront disposer à partir de cet été 2023 de jours d'absence financés par l'entreprise.

"Les choses avancent", réagit Sandrine Rousseau, députée Europe-Ecologie Les Verts (EELV) de Paris, sur franceinfo mercredi 19 avril. Les salariées de Carrefour qui souffrent d'endométriose pourront disposer à partir de cet été 2023 de jours d'absence financés par l'entreprise, annonce l'enseigne dans Le Parisien Aujourd'hui en France. "Ce serait bien que l'Etat avance dans ce sens-là" aussi, ajoute-t-elle.

"Il serait normal que ces pathologies, spécifiquement féminines, soient enfin reconnues dans le monde du travail. L’endométriose provoque des douleurs parfois insupportables pour certaines femmes, qui vont même jusqu’à des paralysies. Ce n’est pas une petite pathologie."
 
Sandrine Rousseau explique que deux députés du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Sebastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin, sont d’ailleurs "en train de réfléchir à proposer une loi sur un congé menstruel de 14 jours", au-delà de ce qu’a annoncé le groupe Carrefour. 
 
"On travaille de manière générale sur les spécificités du corps des femmes dans le monde du travail. Ce serait bien d’enfin les visibiliser. Par exemple, il y a aussi des femmes qui ont une ménopause extrêmement difficile et douloureuse. Elle pourraient bénéficier de ce congé particulier."

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