Affaire Benalla : l'Élysée a-t-il pris la mesure de la gravité du dossier ?
L'Élysée a-t-il commis une erreur dans l'appréciation de la gravité du dossier Benalla ? Jeff Wittenberg répond à cette question en plateau.
Après l'identification d'un proche du président de la République, Alexandre Benalla, frappant un manifestant le 1er mai dernier, l'Élysée a-t-il pris la mesure de la gravité de ce dossier ? "C'est la toute première fois ce jeudi 19 juillet que le porte-parole de l'Élysée est obligé d'intervenir en urgence, au pupitre, et devant les caméras, avec une seule mission confiée par le Président : éteindre l'incendie", explique Jeff Wittenberg. Une mission qui n'a servi à rien, et qui a au contraire, ouvert un nouveau front. Pourquoi ? "Parce que l'on a appris qu'un deuxième homme, un gendarme réserviste, était lui aussi intervenu le 1er mai sans en avoir le droit. Cet homme-là avait, pour sa part, cessé toute collaboration avec l'Élysée", poursuit le journaliste. Une question se pose : pourquoi Alexandre Benalla a continué, lui, à travailler pour la présidence ?
Emmanuel Macron va-t-il céder à la pression ?
"Emmanuel Macron doit montré qu'en aucun cas il ne couvre les agissements d'Alexandre Benalla. On apprend que le président a vu très tôt cette vidéo accablante. On le sait, le chef de l'État déteste agir sous la pression, c'est sa marque. Mais aujourd'hui, la pression est plus forte que jamais", conclut Jeff Wittenberg.
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