Affaire Benalla : première réaction de Macron lors d'une réunion de crise
L'affaire Benalla provoque une crise institutionnelle qui secoue le Parlement. Sur ce dossier, l'opposition parle d'une même voix et Emmanuel Macron a réagi pour la première fois.
Première victime de l'affaire Benalla : la révision constitutionnelle chère à Emmanuel Macron. Le débat est suspendu jusqu'à nouvel ordre à cause d'une forte opposition, qui a parlé à l'unisson, que ce soit Olivier Faure (PS), Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Christian Jacob (LR). Marine Le Pen (RN) a même eu son moment de gloire lors d'une altercation avec Christophe Castaner, le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement et président de LREM.
Collomb a fâché le Sénat
Les partis de l'opposition ont obtenu que les auditions de la commission d'enquête parlementaire soient publiques et retransmises. Mardi à partir de 17h 45 au Sénat, les sénateurs ne vont pas faire de cadeaux à Gérard Collomb. Ils l'accusent de leur avoir menti par omission jeudi dernier. Le ministre de l'Intérieur peut servir de fusible pour protéger le chef de l'État. Mais ce soir, il a participé à l'Élysée à une réunion en petit comité durant laquelle Emmanuel Macron aurait déclaré qu'il n'y aura "pas d'impunité", reconnu "des dysfonctionnements à l'Élysée" et jugé le comportement de son ex-garde du corps "choquante et inacceptable".
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