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Brigitte Macron assigne en justice deux femmes ayant propagé sur internet des rumeurs transphobes à son encontre

Deux femmes sont assignées devant la 17e chambre du tribunal de Paris, pour atteinte au droit à l'image et à la vie privée. Elles affirmaient que Brigitte Macron était une femme transgenre et qu'elle n'était pas la mère de ses enfants.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Brigitte Macron devant l'Elysée à Paris, le 1er juillet 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La Première dame, Brigitte Macron, a assigné devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur internet de fausses informations selon lesquelles elle était une femme trans, a appris France télévisions de source judiciaire, vendredi 18 février, confirmant une information de M6. Les deux femmes, l'une médium et l'autre journaliste indépendante, sont assignées devant la 17e chambre du tribunal de Paris, pour atteinte au droit à l'image et à la vie privée. Une première audience a été fixée au 15 juin.

En novembre, plusieurs comptes Twitter ont affirmé avec le hashtag #JeanMichelTrogneux, que la Première dame était en réalité une femme transgenre (une personne dont le genre assigné à la naissance ne correspond pas à l'identité de genre ressentie) dont le "deadname" – le nom donné à la naissance – serait Jean-Michel.

Ces messages mensongers ont également affirmé que Brigitte Macron ne serait pas la mère de ses enfants. Leurs promoteurs, rappelle l'AFP, se recrutaient au sein d'une mouvance très hétérogène ralliant conspirationnistes, covido-sceptiques ou se revendiquant du courant "souverainiste français".

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