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Conseil national de la refondation : "Si la montagne accouche d'une souris, ça sera très difficile après", prévient l'Unsa

L'Unsa est l'un des rares syndicats à participer au lancement du Conseil national de la refondation à Marcoussis (Essonne). Son secrétaire général adjoint Dominique Corona met en garde sur la finalité de cette nouvelle instance. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les participants au Conseil national de la refondation lors de son lancement par Emmanuel Macron à Marcoussis (Essonne), le 8 septembre 2022.  (MICHEL EULER / AFP)

"Si la montagne accouche d'une souris, ça sera très difficile après pour remettre du liant dans la société", prévient jeudi 8 septembre sur franceinfo Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l’Unsa alors qu'Emmanuel Macron a lancé le Conseil national de la refondation à Marcoussis (Essonne), le matin-même. La nouvelle instance présentée comme un nouvel élan démocratique par le chef de l'État est contestée, voire boycottée par certains partis et syndicats qui dénoncent un outil de communication.

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Selon lui, les sujets ne manquent pas, "transition écologique, transition numérique, craintes sur le climat et sur l'avenir pour nos enfants, le pouvoir d'achat et l'emploi", détaille-t-il. "Toutes ces thématiques montrent qu'il y a besoin aujourd'hui de discuter, mais qu'il faut aller dans une discussion loyale", affirme-t-il aussi.

Déjà deux propositions fortes

Il faut surtout que ces discussions aboutissent sur des actions concrètes, "que chacun mette sur la table ses propositions, qu'on en discute concrètement et qu'il y ait des résultats". "Les Français veulent des résultats et nous aussi les organisations syndicales, nous en voulons", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron a déjà sorti de son chapeau deux propositions : une "consultation nationale" en ligne pour remettre les Français "au sein des grands choix de la nation". Il n'a pas exclu non plus d'organiser des référendums sur les sujets qui seront abordés par le Conseil national de la refondation (CNR), mais "si c'est pour que les gens s'expriment, mais qu'on n'en fasse rien, je pense que là aussi, il y aurait un vrai risque démocratique", met en garde le secrétaire général adjoint de l’Unsa.

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