Discours de Ouagadougou : Macron veut moderniser les relations franco-africaines

C'est un exercice obligé : un grand oral. C'est devant 800 jeunes à l'université de Ouagadougou (Burkina Faso) qu'Emmanuel Macron prononce son premier discours de politique africaine. Là aussi, il veut marquer une rupture avec ses prédécesseurs. Les propos des présidents français ont toujours une résonnance particulière. Dès leur élection, ils livrent leur vision des relations entre la France et l'Afrique. En juillet 2007, Nicolas Sarkozy se rend à Dakar, au Sénégal, et choque tout le continent avec cette phrase : "Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire".

L'influence française en Afrique s'étiole

Cinq ans plus tard, même lieu, François Hollande veut à son tour tourner la page de la Françafrique. Des nouvelles relations à bâtir, alors que la présence stratégique de la France est en perte de vitesse. Une relation tournée depuis plusieurs années autour du défi sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme. Après cette première étape à Ouagadougou, Emmanuel Macron continuera sa tournée demain en Côte d'Ivoire puis au Ghana.