: Vidéo Survol de Brégançon : quels sont les risques posés par les drones ?
Un drone a été aperçu au dessus de la résidence du chef de l'État, lundi 6 juillet 2018, alors qu'il est en vacances au fort de Brégançon (Var).
Le fort de Brégançon (Var), résidence estivale du président de la République est une zone interdite au survol. Pourtant, elle a été approchée par un drone lundi 6 août. Les drones, ces appareils télé-pilotés accessibles au grand public, sont aujourd'hui devenus une menace. Quels risques représentent-ils pour notre sécurité ? Première inquiétude : le drone piégé. L'organisation Etat islamique (EI) l'a déjà expérimenté en Syrie pour jeter des explosifs et des grenades sur des civils et des sites stratégiques. Alain Le Caro, ancien commandant du groupe de sécurité de la présidence de la république l'affirme : le drone peut effectivement "transporter des armes par destination mais il peut aussi prendre des images et capter des informations."
Des techniques pour s'en protéger
Il existe des filets antidrones mais aussi des méthodes de dressage de rapaces, capables de se jeter sur l'appareil en plein vol. Le moyen le plus répandu reste néanmoins l'intervention des tireurs d'élite et les systèmes de brouillage d'ondes. C'est d'ailleurs la solution qui aurait permis de stopper la course du drone à Brégançon. Mais la France est-elle suffisamment équipée ?
Selon Stéphane Morelli, ancien commandant de l'armée de terre, "seule une vingtaine de sites seraient dotés de systèmes de brouillage en France". L'autre difficulté est de localiser les pilotes de drones. Cet après-midi, au large du fort de Brégançon, les plongeurs de la gendarmerie maritime tentaient de retrouver l'appareil afin de l'identifier.
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