: Vidéo "Je ne prendrai pas parti" dans le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, assure Macron
Le chef de l'Etat s'est exprimé depuis Nouméa, au troisième jour de sa visite en Nouvelle-Calédonie.
Emmanuel Macron joue à nouveau la carte du "et en même temps". Lors d'un discours très attendu à Nouméa, samedi 5 mai, le chef de l'Etat a assuré qu'il ne "[prendrait] pas parti" lors du référendum organisé le 4 novembre sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Il a toutefois ajouté que "la France ne serait pas la même" sans cette collectivité.
Depuis vingt ans, un processus d'autonomisation par étapes est en place en Nouvelle-Calédonie. Il doit déboucher, le 4 novembre, sur un référendum lors duquel les électeurs devront dire s'ils veulent "que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante". Les sondages donnent, pour le moment, le "non" gagnant, ce qui signifierait donc que l'archipel resterait français.
Etape emblématique de son séjour, Emmanuel Macron est arrivé samedi matin sur la petite île d'Ouvéa, théâtre en 1988 du paroxysme des violences entre indépendantistes kanaks et loyalistes caldoches. Le chef de l'Etat a décidé de ne pas déposer de gerbe au mémorial des 19 militants kanaks, se tenant en retrait derrière les familles.
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