"Le moment est venu de sortir du gouvernement démissionnaire", estime Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l’Assemblée

Le chef de l'État a prévu de recevoir les responsables politiques à partir de la fin de la semaine.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, invité du 8h30 franceinfo mercredi 21 août. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La série d'échanges qui doit débuter vendredi entre Emmanuel Macron et les chefs de partis et de groupes parlementaires est bienvenue, selon le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale. "Le moment est venu de sortir du gouvernement démissionnaire", estime mercredi 21 août sur franceinfo Laurent Marcangeli.

Laurent Marcangeli affirme qu'un bloc seul ne peut pas gouverner le pays et que son parti est "prêt" à "transcender, à aller au-delà de [son] camp pour pouvoir former un gouvernement d'union, la plus large possible, en vue d'éviter la paralysie du pays". Le président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale rappelle que le respect des institutions suppose que "le président de la République nomme le chef du gouvernement" et non que les groupes parlementaires imposent une candidature.

"Former des coalitions beaucoup plus large"

Sur la proposition du Nouveau Front populaire de nommer Lucie Castets, Laurent Marcangeli considère que "cette manière de procéder", n'est "pas sérieuse". "Il faut ouvrir, former des coalitions beaucoup plus large", poursuit-il. Interrogé sur les noms de Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, de Jean-Louis Borloo, plusieurs fois ministres à droite, et de Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre socialiste, pour Matignon, le député Horizons ajoute que ces trois noms lui "inspirent respect". "Ils font, selon moi, partie de celles et de ceux qui peuvent exercer des responsabilités au plus haut niveau puisqu'ils l'ont déjà fait", abonde-t-il.

Au-delà de la question "qui pour gouverner", le député Horizons invite surtout à se demander "pourquoi faire", mettant en priorité la question du budget. Il plaide pour "un pacte minimaliste" de gouvernement, dans lequel figurerait "un budget qui tienne compte de la situation [d'endettement] dans laquelle le pays se trouve", mais aussi des propositions en matière de justice des mineurs, de lutte contre la criminalité organisée et la création d'un statut de repenti.

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