Macron bientôt candidat ? "Franchement, on a envie d'y croire"
Des "Marcheurs", des partisans d'Emmanuel Macron, se sont réunis mardi soir à Paris pour suivre l'intervention de leur leader dans le 20h de TF1, mais surtout pour "fêter" la démission du ministre de l'Economie et parler de l'avenir de leur mouvement. Leur objectif : la présidentielle.
Ils étaient une cinquantaine hier dans ce bar situé dans le cœur de Paris. Accoudé à une table, dans son costume bleu, ce jeune homme scrute les nombreux écrans de télé en attendant d'y voir apparaitre le désormais ex-ministre de l'Economie : "On attend de se mettre en avant, en avant pour la France…" Il attendait aussi de savoir si Emmanuel Macron annoncerait sa candidature à la présidentielle, ce qu'il n'a pas fait. "C'est un sujet un peu tabou mais on l'espère tous, estime Eliott. C'est un discours qui porte un renouveau. Jeunes, convaincus et engagés, nous espérons qu'Emmanuel Macron va le porter jusqu'au bout, jusqu'en 2017."
Alors en attendant que leur candidat ne se déclare, Les Jeunes avec Macron s'adaptent et se font à cette nouvelle méthode explique Servane, 23 ans. Une méthode où chaque mot à son importance.
Ce n'est pas un parti, c'est un mouvement. Ce n'est pas un programme, c'est un projet et c'est un plan d'action. C'est aussi ça la méthode Macron. Ce ne sont pas des éléments de langage. C'est de la politique
Emmanuel Macron qui n'a jamais été élu va devoir convaincre explique Ambroise : "Avoir été banquier, avoir été homme d'affaires, avoir travaillé pour Rothschild, cela ne signifie pas qu'on n'a pas une compréhension de la société, qu'on n'est pas capable d'avoir des émotions. Il va falloir qu'il surmonte cela, qu'il soit capable de dire aux gens qu'il n'est pas seulement défini parce qu'il a été, mais par le projet que je veux faire passer et montrer aux Français".
Emmanuel Macron devra surtout faire face à ses anciens amis ou à ses nouveaux ennemis. Servane le sait, les mois à venir s'annonce agités. "Comme on dit en Bretagne, les prochains mois, ça va tanguer. Mais voilà, on restera là, on garde le cap et franchement, on a envie d'y croire".
Les jeunes militants n'attendent plus désormais que le signal de leur leader pour se mettre en ordre de marche.
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