Radicalisation : une responsabilité politique ?
À Tourcoing (Nord), ce mardi 14 novembre, Emmanuel Macron a estimé que la République avait démissionné en laissant des religieux extrémistes porter la haine dans les quartiers défavorisés.
C'est une petite phrase qui a marqué les esprits, prononcée ce mardi 14 novembre au matin à Tourcoing (Nord). "Cette radicalisation, elle s'est installée parce que la République a démissionné et parce que nous avons laissé - dans de trop nombreuses communes, dans de trop nombreux quartiers, des représentants d'une religion transfigurée, déformée, qui porte la haine et le repli - apporter des solutions que la République n'apportait plus", a lancé Emmanuel Macron lors d'un discours.
Une déclaration qui fait bondir à l'Assemblée
La République est-elle en partie responsable de la radicalisation de certains habitants issus de ces quartiers populaires ? Les propos du chef de l'État ont fait bondir plusieurs députés ce mardi après-midi. Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron crée la polémique sur ce sujet. Déjà, au lendemain des attentats du 13 novembre, il avait fait entendre sa différence. "Il y a un terreau que nous avons laissé constituer", disait-il alors.
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