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Saint-Martin : le jeune braqueur photographié avec Emmanuel Macron condamné pour possession de drogue

Lors de la visite d'Emmanuel Macron aux Antilles, ce jeune habitant de Saint-Martin avait expliqué qu'il avait été condamné pour braquage, avant d'être réprimandé par le président.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Emmanuel Macron parle avec un habitant de Saint-Martin, le 29 septembre 2018. (ELIOT BLONDET / POOL / AFP)

La rencontre entre Emmanuel Macron et un jeune habitant de Saint-Martin avait été l'un des moments les plus commentés de son passage aux Antilles. Ce dernier avait alors expliqué au chef de l'Etat qu'il sortait de prison pour un braquage, avant de poser à ses côtés sur un selfie. Cet homme de 22 ans a été condamné à huit mois de prison dont quatre avec sursis pour détention de stupéfiants et rébellion, mercredi 17 octobre. Il avait été interpellé cinq jours plus tôt en possession de 25 pochons de cannabis, soit environ 20 grammes.

Le 30 septembre, Emmanuel Macron s'était invité chez le jeune homme à Quartier d'Orléans à Saint-Martin, l'exhortant à trouver du travail. "Les braquages c'est fini, ta mère mérite mieux que ça", lui avait-il recommandé. Le chef de l'Etat avait posé avec le jeune homme et son cousin, tous deux torse nu, pour un selfie. Sur la photo, le cousin avait fait un doigt d'honneur, créant la polémique en métropole. Emmanuel Macron avait ensuite assuré qu'il aimait "chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises".

En état de récidive pour des faits similaires

Le jeune homme de 22 ans était également poursuivi pour rébellion et violences. Mais il a été relaxé pour les faits de violences. Selon les gendarmes, il s'est débattu lors de son interpellation, sans porter de coups. Le prévenu est reparti libre du tribunal correctionnel de Marigot mais est convoqué fin septembre devant le juge d'application des peines. Il a expliqué à l'audience qu'il gardait la drogue pour un ami et a assuré regretter son acte. Il était en état de récidive pour des faits similaires commis en février 2016.

Début octobre, le parquet de Guadeloupe avait démenti plusieurs rumeurs circulant dans les médias et les réseaux sociaux sur le passé judiciaire des deux jeunes. Il avait notamment indiqué que "les informations relayant la proximité d'un des deux individus avec le chef d'un gang armé contrôlant le trafic de cocaïne avec la Guyane" n'étaient "corroborées à ce jour par aucune investigation judiciaire actuelle ou passée conduite par le parquet de Basse-Terre".

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