Les vacances d’Emmanuel Macron ont été quelque peu perturbées, mardi 7 août, avec le survol de Brégançon par un drone. Un objet volant finalement neutralisé. Désormais, c’est leur utilisation qui pose question.
Le Fort de Brégançon ou bien la centrale nucléaire de Saint-Vulbas dans l’Ain… des zones interdites au survol par des drones qui ont pourtant été approchées. Les appareils télépilotés sont devenus une menace. Mais alors, quel est le risque pour notre sécurité ? Il y a quelque mois, un drone piloté par l’État islamique pour lancer des grenades sur certains sites avait aussi été intercepté. "Il peut transporter des armes, mais aussi prendre des images. Il peut aussi capter des conversations", explique Alain Le Caro, ancien commandant du Groupe de sécurité de la présidence de la République.
Quelle protection ?
Alors, comment se protéger ? Des filets anti-drones ou des méthodes de dressage de rapaces peuvent être déployés. Si ce n’est pas suffisant, certains sites sont équipés de brouilleurs, et que des tireurs peuvent aussi les neutraliser. Mais selon les spécialistes, la France reste en retard par rapport à l’ampleur de la menace. Il faudrait aussi réussir à neutraliser les pilotes.
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