Cet article date de plus de six ans.

Vidéo "Un pognon de dingue dans les minima sociaux" : Muriel Pénicaud défend "le langage pas convenu" d'Emmanuel Macron

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

La ministre du Travail, mercredi sur franceinfo, a réagi aux propos du chef de l'État, portant sur la lutte contre la pauvreté et déclaré apprécier son discours qui n'est pas "formaté".

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur franceinfo mercredi 13 juin, a réagi aux propos d'Emmanuel Macron dans une vidéo postée sur Twitter mardi par sa conseillère en communication. Le président de la république prépare le discours qu'il doit prononcer aujourd'hui sur la politique sociale à Montpellier. "On met un pognon de dingue dans des minima sociaux, les gens ils sont quand même pauvres. (...) On doit avoir un truc qui permet aux gens de s'en sortir", y déclare le chef de l'Etat.     

"Un langage parlé" défendu par la ministre 

"Vous connaissez le langage du président de la République, il a un langage parlé, de sincérité, pas convenu, a déclaré la ministre du Travail. C'est pour cela que je l'apprécie, parce qu'il veut convaincre. Donc, il ne fait pas un discours formaté." 

Selon Muriel Pénicaud, "Emmanuel Macron dit une chose essentielle dans cette vidéo, qu'il vaut mieux prévenir que guérir". "Dans le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel que je porte, a-t-elle poursuivi, toute la philosophie de l'émancipation par le travail, par la formation, c'est ça."

L'expression "pognon de dingue", qui pourrait indiquer que le gouvernement estime que trop d'argent est dépensé, ne traduit pas une volonté de coupes claires dans le budget des aides sociales, selon Muriel Pénicaud : "Comme l'a dit le président, comme l'a dit le Premier ministre, le sujet n'est pas combien d'argent on met. Il faut mettre l'argent qu'il faut. La question est : est-ce efficace ? C'est cela qu'on veut améliorer."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.