Eva Joly ira en Grèce, vendredi, pour exprimer sa solidarité avec la population
Eva Joly se rend en Grèce vendredi pour exprimer sa solidarité avec la population après l'adoptiond'un nouveau plan d'austérité par le Parlement sous la pression de la zone euro. Dimanche, manifestations et scènes de violence se sont multipliées.
La candidate EELV à la présidentielle, Eva Joly, a annoncé, lundi 13 février, qu'elle se rendra en Grèce vendredi pour exprimer sa solidarité avec la population.
Un nouveau plan a été adopté dimanche qui prévoit la réduction des dépenses de santé de plus d'un milliard d'euros, la baisse de 22% du salaire minimum, la baisse de 32% de celui des jeunes de moins de 25 ans, la suppression de 15 000 emplois dans la Fonction publique.
Les manifestations de dimanche, suivies d'incidents violents - vitrines saccagées, incendies...- n'ont pas réussi à empêcher le vote du Parlement.
"C'est ce que nous prépare la droite demain"
"Je soutiens le peuple grec et dès vendredi je m'y rendrai", écrit Eva Joly dans un communiqué, dénonçant "le chantage à l'austérité" dont les Grecs sont victimes.
"Ce que vivent les Grecs aujourd'hui, c'est ce que nous prépare la droite demain partout en Europe, sous l'impulsion du couple Merkel/Sarkozy (...) Défendre aujourd'hui les Grecs, c'est nous défendre nous-mêmes contre les injustices et l'austérité", ajoute-t-elle.
Duflot : "Une Europe lucide, mais solidaire"
Plus tôt dans la journée, la patronne d'Europe écologie-Les Verts, Cécile Duflot, avait annoncé l'intention de la candidate de se rendre en Grèce sans préciser la date de son voyage.
"Eva Joly s'apprête à partir en Grèce à la rencontre de la population pour dire notre volonté d'une Europe lucide mais solidaire", avait-elle écrit sur son compte Twitter.
Sur Eva Joly avait estimé que "la résolution de la crise ne (pouvait) pas passer par l'appauvrissement du peuple".
Elle préconise notamment de lutter contre la fraude et de réduire le budget militaire.
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