Fabius sur le retour d'Isabelle Prime : "La France n'abandonne jamais les siens"
"Nous faisons le maximum pour être efficace. Nous sommes parvenus jusqu'à présent à sortir nos otages de leur captivité. C'est toujours très compliqué, car il y a des jeux de force extrêmement nombreux. Mais ce qui compte, c'est le résultat, la fidélité à nos principes, toujours la même, c’est-à-dire que l'Etat français ne paie pas. En même temps, on est très attentif aux réalités humaines, car ce qui compte c'est qu'au bout de la chaîne, on arrive à récupérer les nôtres. C'est le principe que le président de la République et moi-même avons posé : la France n'abandonne jamais les siens" a déclaré Laurent Fabius.
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Mais le ministre des Affaires étrangères n'a donné aucune information sur les conditions de cette libération. Dans le communiqué publié cette nuit par l'Elysée, François Hollande a exprimé "toute sa gratitude à tous ceux qui ont œuvré à cette solution, et notamment au Sultan Qaboos Ibn Saïd, Sultan d’Oman".
"Mascate est la seule capitale qui bénéficie d'excellentes relations avec toutes les parties yéménites " explique Hasni Abidi qui dirige le Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen de Genève. "Elle a donc été sollicité par la France et les services de renseignements omanais ont commencé à avoir des contacts" . Et face aux rumeurs de paiement de rançons comme à chaque libération d'otage, il est catégorique : "Il y a forcément une contrepartie mais cela ne veut pas dire que la France ait payé cette rançon. On faut souvent appel à des sous-traitants, à d'autres pays, à d'autres interlocuteurs pour faire le paiement et pas de manière directe. Mais il est difficile de voir un dénouement heureux sans contrepartie".
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