Présidentielle : en pleine affaire concernant son épouse Penelope, François Fillon tient un meeting à la Villette. Regardez son discours

Article rédigé par franceinfo
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L'ancien Premier ministre et candidat Les Républicains à l'élection présidentielle 2017, Francois Fillon, lors d'une réunion à Oyonnax (Ain), le 19 janvier 2017.  (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Le candidat Les Républicains à la présidentielle tient son premier grand meeting parisien depuis sa victoire à la primaire de la droite, le jour du second tour de la primaire de la gauche.

Ce qu'il faut savoir

Empêtré dans l'affaire d'emplois présumés fictifs de son épouse Penelope, le candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon, tente dimanche 29 janvier de reprendre la main et assure vouloir aller "jusqu'au bout" d'une campagne qui patine depuis plusieurs semaines. L'ancien Premier ministre réunit ses partisans porte de La Villette à Paris. Plusieurs milliers de personnes sont attendues, au premier rang desquelles, son ex-rival Alain Juppé, qu'il a largement battu fin novembre au second tour de la primaire de la droite.

Empêtré dans l'affaire Penelope Fillon. Depuis mercredi, la droite est assommée par les révélations du Canard Enchaîné. Penelope Fillon, attendue elle aussi à La Villette, est soupçonnée d'emplois fictifs comme collaboratrice parlementaire de son époux, puis de son suppléant, et salariée de La Revue des Deux Mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière, ami de l'ex-Premier ministre. Le parquet national financier a ouvert une enquête et auditions, perquisitions et saisies - notamment les déclarations de patrimoine et d'intérêts du député - ont débuté.

Une autre affaire qui pourrait inquiéter Fillon. Et François Fillon pourrait être inquiété par une autre affaire, celle des caisses occultes de sénateurs de l'ex-UMP. Le Journal du dimanche affirme qu'entre 2005 et 2007, quand il était sénateur de la Sarthe, "François Fillon a perçu sept chèques à son nom" pour "un montant total de l'ordre de 21 000 euros" correspondant à des "reliquats de crédits d'assistants". Pour Mediapart, il "s'est mis dans la poche une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d'assistants, grâce à un système de commissions occultes."