Lâché par de nombreux soutiens, François Fillon répète qu'il n'a pas "l'intention de céder"
Menacé par une mise en examen, François Fillon a tenté une nouvelle fois de se relancer dans la campagne avec un déplacement dans le Gard.
Ce qu'il faut savoir
Il n'a pas l'intention de lâcher, malgré les défections qui se multiplient dans son propre camp. En déplacement à Nîmes (Gard), jeudi 2 mars, François Fillon a estimé que "la base, elle, tient". "Je m'appuie sur les Français", a aussi lancé le candidat de la droite interrogé par la presse sur ces défections, en particulier d'élus proches d'Alain Juppé. Le candidat à la présidentielle tenait un meeting à Nimes (Gard).
"Combattant". Sur la scène de la salle Parnasse à Nîmes, le candidat n'a rien lâché. "Vous avez devant vous un combattant. Que celles et ceux qui ont du cran se lèvent!", a lancé l'ancien Premier ministre sous l'ovation d'environ 3 000 militants chauffés à blanc. Il a répété qu'il n'avait pas "l'intention de céder".
Des défections en cascade. Des ténors des Républicains, des sarkozystes, des centristes et même des membres de son équipe lâchent François Fillon. Le parti centriste UDI a décidé, de son côté, de "suspendre" sa participation à la campagne de François Fillon. Des juppéistes ont eux aussi suivi, comme les députés Benoist Apparu et Edouard Philippe.
Des salariés de l'équipe de campagne vont démissionner. Outre les défections des élus, François Fillon est confronté à un autre problème : plusieurs salariés non-fillonistes de son équipe de campagne vont présenter leur démission jeudi et vendredi. Parmi eux, des lemairistes, qui emboîtent ainsi le pas à leur ancien patron Bruno Le Maire, des sarkozystes et des juppéistes.