Procès Fillon : "Cet épisode-là appartient au passé, nous avons tourné la page", affirme le député Les Républicains Aurélien Pradié
"La droite républicaine s'est remise profondément en question", a affirmé à franceinfo l'élu du Lot, alors que le procès Fillon s'ouvre lundi.
"Pour notre famille politique, pour ma génération, pour moi qui suis jeune député, cet épisode-là est un épisode douloureux pour lequel nous avons tourné la page", affirme sur franceinfo lundi 24 février Aurélien Pradié, député du Lot, secrétaire général du parti Les Républicains, alors que s'ouvre lundi le procès Fillon au tribunal correctionnel de Paris pour des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon.
"On ne rejette pas celles et ceux qui ont été parmi nous, mais aujourd'hui, politiquement, cet épisode-là appartient pour nous au passé", indique Aurélien Pradié, trois ans après le "Penelopegate", qui avait pulvérisé la campagne présidentielle de l'ancien Premier ministre François Fillon.
Je fais partie de ceux qui considèrent qu'on ne peut pas résumer la pensée de la droite républicaine à de seules mesures de rigueur budgétaires.
Aurélien Pradiéà franceinfo
Depuis l'éclatement de l'affaire des emplois présumés fictifs, "la droite républicaine s'est remise profondément en question", assure Aurélien Pradié. S'il admet que les mesures budgétaire sont "évidemment essentielles et importantes, parce qu'elles permettent de porter des réformes", le député Les Républicains du Lot soutient que "l'avenir de la droite républicaine est de porter un projet de société qui permette aux plus humbles de trouver leur place dans notre nation et dans notre avenir".
"Je ne me suis pas engagé en politique, comme l'essentiel dans ma famille politique, pour être seulement un contrôleur de gestion", indique Aurélien Pradié. Le secrétaire général Les Républicains affirme que le parti de droite "ne fait que renouer avec la grande histoire de la droite républicaine". "Lorsque nous travaillons sur le handicap, lorsque je travaille sur les violences faites aux femmes, nous renouons avec ce que Simone Veil a pu faire sur les violences faites aux femmes, avec ce que Jacques Chirac a pu faire sur le handicap", ajoute-t-il.
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