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François Hollande ne cache plus ses ambitions présidentielles. Mais il entend être un candidat prêt et crédible

L'ancien premier secrétaire du PS a confié, mercredi sur France 3, qu'il se préparait en vue des primaires socialistes. Il veut avant tout "construire" sa candidature. "Une élection présidentielle n'est pas une improvisation", explique-t-il.
Article rédigé par France2.fr
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François Hollande veut être un candidat "crédible" à la présidentielle (AFP - JEAN-PIERRE MUELLER)

L'ancien premier secrétaire du PS a confié, mercredi sur France 3, qu'il se préparait en vue des primaires socialistes. Il veut avant tout "construire" sa candidature. "Une élection présidentielle n'est pas une improvisation", explique-t-il.

François Hollande a la présidentielle 2012 en ligne de mire. Mais avant cela, le président du conseil général de Corrèze sait qu'il devra franchir le cap des primaires socialistes. "Je me prépare pour être, le moment venu, candidat" à l'élection présidentielle, a-t-il expliqué sur France 3. "Mais je ne précipite pas les choses. J'essaie de faire le clair parce que c'est quand même une grande question de savoir si nous disposons, si je dispose de la capacité, de la crédibilité, de l'engagement nécessaire".

Après Manuel Valls et Arnaud Montebourg, Hollande est un candidat de plus à la candidature. Un rôle qu'il entend endosser avec sérieux et de manière réfléchie. "Une élection présidentielle, ça se prépare, ça s'organise, ça se construit, un suffrage, ça se mérite", précise l'élu limousin. "Je fais en sorte de construire ce moment-là. Je dis d'ailleurs à tous ceux qui peuvent être tentés (de) prendre cette lourde responsabilité de la conduite du pays, il faut penser qu'une élection présidentielle n'est pas une improvisation".

Prônant un rassemblement des socialistes pour 2012, "la condition pour gagner", il n'est pas favorable à une accélération du calendrier prévu par le PS pour les primaires. "Ce serait bien pour les Français que nous ayons avant l'été notre dispositif", "des propositions fortes, autour d'une priorité", "une alliance, un rassemblement avec les écologistes", préfigurant "une coalition parlementaire", a-t-il résumé, ajoutant "il faut qu'il y ait un candidat".

Interrogé sur de récents sondages favorables au PS pour la présidentielle, il répond : "C'est encourageant ces sondages pour ceux annoncés comme pouvant gagner largement. Mais je suis lucide. Ce ne sont pas les sondages qui vont faire l'élection", conclut-il.

Un pacte Aubry-DSK-Royal
Martine Aubry était, elle, l'invitée du 20h de France 2. La première secrétaire du PS a annoncé un pacte de non-agression entre elle, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal. Ils devraient décider ensemble d'une seule candidature à la primaire présidentielle. "Nous avons déjà dit que nous réfléchissons ensemble. Ségolène (Royal) a dit qu'elle souhaitait aussi réfléchir avec nous et donc nous proposerons une candidature véritablement ensemble, c'est-à-dire pas l'un contre l'autre ou l'une contre l'autre", a-t-elle expliqué.

"On a tiré toutes les leçons du passé : les leçons de la division, de l'absence de travail et d'une responsabilité qui n'a peut-être pas été suffisamment grande", a fait valoir la maire de Lille. "Nous pensons d'abord aux Français. Nous préparons notre projet pour montrer qu'une autre France est possible".

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