Procès des assistants parlementaires du FN : la riposte de Marine Le Pen
"Révoltant" et "outrancier" : ainsi qualifie Marine Le Pen le réquisitoire contre elle dans le procès des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. Cinq ans de prison (dont deux fermes) sont requis, ainsi que 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. La décision s’appliquerait immédiatement, empêchant Marine Le Pen de se présenter à la présidentielle de 2027.
Une pétition en ligne
"Ma survie politique, évidemment, va dépendre de la mise en œuvre de cette condamnation à la mort politique", a-t-elle déclaré vendredi 16 novembre sur le plateau de TF1. Derrière elle, le Rassemblement national (RN) fait bloc. Le parti a lancé une pétition en ligne, signée par plus de 100 000 personnes, selon le président Jordan Bardella. Le réquisitoire suscite des réserves au-delà du RN, notamment chez le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, Karl Olive, le maire de Poissy (Yvelines) et Christian Estrosi, le maire de Nice (Alpes-Maritimes).
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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