Procès des assistants parlementaires du FN : le député RN Jean-Philippe Tanguy dénonce des "réquisitions quasi-fanatiques"

Dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national, l'ancien nom du Rassemblement national (RN), qui se déroule au tribunal correctionnel de Paris, les procureurs ont requis mercredi 13 novembre contre Marine Le Pen cinq ans de prison, dont trois avec sursis, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité, avec exécution provisoire. Le jugement est attendu début janvier.

Dans quel état d'esprit était la cheffe de file du RN après ces réquisitions ? "J'ai trouvé Marine Le Pen courageuse et stoïque", affirme Jean-Philippe Tanguy, qui était présent au tribunal, jeudi dans les "4 Vérités". Le député RN de la Somme ajoute que Marine Le Pen ne lui a "pas semblé particulièrement affectée, malgré des réquisitions complètement irrationnelles, qui sont inversement proportionnelles au dossier, un dossier totalement vide".

"Un moment très difficile pour la démocratie"

Ce "dossier" est "couvert par des réquisitions quasi-fanatiques qui ne visent en fait qu'à priver les Français d'expression (...) en prétendant, avec cette revendication exécutoire, éliminer Marine Le Pen de la vie politique", fustige Jean-Philippe Tanguy. L'annonce des réquisitions "était un moment très difficile pour la démocratie", poursuit-il.

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