Front national : rattrapé par ses déclarations négationnistes, Jean-François Jalkh a été remplacé par Steeve Briois
Jean-François Jalkh, qui était pressenti pour prendre la présidence par intérim du FN, avait remis en question, en 2000, l’utilisation du gaz Zyklon B dans les camps d’extermination nazis. Face à cette polémique, Steeve Briois a été appelé à le remplacer en urgence.
"C'est finalement Steeve Briois, le maire d'Hénin-Beaumont, qui va prendre la présidence par intérim du parti, et non Jean-François Jalkh, comme prévu dans un premier temps", explique Guillaume Daret, en direct du QG de Marine Le Pen à Paris ce vendredi 28 avril. Jean-François Jalkh a en effet refusé cette mission pour "mieux se défendre", a-t-il expliqué. Il est en effet accusé d'avoir tenu des propos négationnistes, ce dont il se défend fermement.
"L'affaire est terminée"
"En tout cas, la rapidité de cette réaction montre une chose : la volonté d'évacuer cette polémique au plus vite, d'éviter toute interférence dans cette campagne d'entre-deux-tours", poursuit le journaliste. "'L'affaire est terminée, point à la ligne', disait ce matin Louis Aliot. "Cela montre bien la volonté de l'entourage de Marine Le Pen de passer à autre chose", conclut l'envoyé spécial de France 2.
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