Politique : la grande purge des brebis galeuses au Rassemblement national ?
L’heure de la rentrée a sonné pour le Rassemblement national. Le parti va devoir enterrer les mauvais souvenirs des élections législatives à cause des candidats accusés d'antisémitisme ou de racisme. D'autres sont sous curatelle ou encore introuvables dans leurs circonscriptions. Le parti n'en veut plus et Jordan Bardella s'était d'ailleurs engagé à serrer la vis. Une commission des conflits s’est tenue, lundi 9 septembre, pour sceller le sort d’une trentaine de militants. Parmi eux, un député de l’Yonne, Daniel Grenon, réélu sous les couleurs du parti d’extrême droite. En juillet dernier, il tenait des propos choquants lors d’un débat.
Des annonces dimanche
"Il y a des gens qui sont maghrébins et qui sont rentrés au pouvoir en tant que ministre. Pour moi ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux", avait-il dit. Aujourd’hui, il siège comme non-inscrit à l'Assemblée nationale. "J’attends la décision. S'ils décident de me rejeter, ils me rejettent. Ça ne m'empêchera pas de continuer mon chemin", explique-t-il à France 2. En revanche, un autre député du RN, Roger Chudeau, n'a pas été convoqué malgré son dérapage sur les binationaux. Jordan Bardella annoncera, dimanche 15 septembre, des changements pour restructurer le parti avec l’ambition, cette fois, d’être vraiment irréprochables.
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