Présidentielle 2017 : l'atténuation du front républicain
En 2002, le "front républicain" avait opéré en faveur de Jacques Chirac pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen. Sur le plateau du 19/20 de France 3, Danielle Sportiello explique en quoi la situation est différente en 2017.
Pourquoi le "front républicain" n'est-il pas aussi opérant en 2017 qu'en 2002 pour le second tour de l'élection présidentielle ? "En 2002 il y avait Jean-Marie Le Pen, aujourd'hui il y a Marine Le Pen. On ne s'oppose pas à la fille comme on s'était opposé au père. Le père c'est l'incarnation de l'histoire de l'extrême droite française, et Marine Le Pen a tout fait pour tuer le père, symboliquement bien sûr", analyse Danielle Sportiello.
Une banalisation du Front national ?
Marine Le Pen a-t-elle réussi une opération de banalisation ? "Oui, les idées se sont diffusées dans la société française, dans les zones rurales, dans les classes populaires, sur fond de rejet des élites et de crise économique. Ces idées ont été relayées dans l'opinion par les nombreux élus du Front national dans les collectivités locales", observe la journaliste.
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