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Présidentielle 2022 : "Le chaos, c'est le fonds de commerce du Rassemblement national, ne nous y trompons pas", estime Marlène Schiappa

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Article rédigé par franceinfo
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La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté répond aux propos de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN), qui a prédit un "chaos général" si Emmanuel Macron était réélu à l'élection présidentielle de 2022.

Lors des manifestations du 1er-Mai, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN) et candidate à l'élection présidentielle 2022, a prédit un "chaos général" dans le cas où Emmanuel Macron serait réélu. À cela, Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté, lui a répondu sur franceinfo dimanche 2 mai que "le chaos, c'est le fonds de commerce du Rassemblement national, ne nous y trompons pas."

La ministre affiliée à La République en marche (LREM) poursuit en affirmant que "ce serait drôle si ce n'était pas triste venant de la part de Marine Le Pen qui, il n'y a pas 48 heures, appelait à soutenir un simili putsch en appelant des militaires d'active [en fonction, NDLR] à s'engager contre le pouvoir démocratiquement élu. Le Rassemblement national ne souhaite pas que les choses s'améliorent. Il prospère sur ce qui va mal. Sur les peurs, les inquiétudes et sur les dysfonctionnements de la société."

"On allait manifester quand Jean-Marie Le Pen était à 15% et que c'était un scandale."

Marlène Schiappa

ministre déléguée chargée de la Citoyenneté

Marlène Schiappa considère Marine Le Pen comme l'adversaire principal de LREM pour l'élection présidentielle de 2022 : "D'abord parce que c'est elle qui est donnée comme étant au second tour. Et parfois, on nous en fait le reproche que de le dire, mais nous regardons les sondages, nous regardons ce qui s'est produit en 2017."

La tête de liste à Paris pour les élections régionales se remémore que, quand elle était adolescente, la contestation populaire était bien présente pour faire barrage au Front national (FN). "Il y avait des manifestations, des chansons, des mobilisations, des associations qui appelaient à faire barrage à l'époque". La ministre déléguée se désole qu'aujourd'hui "on a l'impression que c'est un fait acquis dans le débat public français que Marine Le Pen, bon an, mal an, sera au deuxième tour de l'élection présidentielle."

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