Cet article date de plus de cinq ans.

A partir du 1er juillet 2020, les impôts et amendes pourront être payés dans les bureaux de tabac

Le ministre des Comptes publics a annoncé que le dispositif sera testé dans 18 départements au premier semestre 2020 afin d'évaluer son impact sur les services, les usagers et les partenaires de la Direction générale des finances publiques.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un homme achète un paquet de cigarettes le 23 juillet 2010 dans un bureau de tabac à Paris.  (AURORE MARECHAL / AFP)

"Le contribuable pourra payer ses impôts chez un buraliste." Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a annoncé, dans un entretien accordé aux journaux du groupe de presse Ebra, à paraître mercredi 24 juillet, que les contribuables pourraient payer leurs impôts dans un bureau de tabac "à partir du 1er juillet 2020, et dès le 1er janvier dans 18 départements test".

Avec une carte bleue, le montant sera "sans limitation", selon Gérald Darmanin. Les contribuables pourront s'acquitter de leurs impôts en liquide jusqu'à 300 euros, car ils "veulent encore payer en liquide, parce qu'ils sont âgés, qu'ils n'ont pas internet ou qu'ils n'ont pas de compte bancaire", a-t-il souligné.

Une formation obligatoire pour les buralistes

"Il s'agit de rendre ce service plus accessible, grâce à un réseau plus étendu que celui de la Direction générale des finances publiques", a affirmé Gérald Darmanin. Le ministre rappelle que les buralistes sont présents dans 3 400 communes contre 1 800 pour la DGFIP, "avec des horaires d'ouverture plus larges, y compris le week-end".

Le ministère des Comptes publics précise aussi qu'une formation sera obligatoire pour les buralistes et l'administration fiscale reste seule compétente pour accorder des délais de paiement ou engager des procédures de recouvrement forcé.

Dans un communiqué publié mardi soir, la Confédération des buralistes a accueilli "avec enthousiasme et grand sens des responsabilités" cette annonce. Elle s'inscrit, selon les buralistes, dans "le rôle de service public de proximité de la profession".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.