"Je ne sais pas de quoi on m'accuse" : Darmanin dénonce une "calomnie" après une plainte pour abus de faiblesse

Il y voit une "nouvelle calomnie contre moi". Gérald Darmanin a réagi, jeudi 15 février dans la Voix du Nord, à l'annonce la veille d'une nouvelle plainte déposée contre lui, pour abus de faiblesse, alors qu'il est déjà visé par une enquête pour viol. "Je ne sais pas qui et de quoi on m'accuse ! Je n'ai rien à me reprocher", assure le ministre de l'Action et des Comptes publics.

La nouvelle plaignante, entendue à Paris mardi, est une habitante de Tourcoing (Nord), ville dont Gérald Darmanin fut le maire de 2014 à 2017. Selon Le Point, l'accusatrice affirme avoir subi des avances sexuelles de Gérald Darmanin en 2015 et 2016, alors qu'elle sollicitait son aide pour quitter un logement insalubre et être relogée.

Au lendemain d'une audition pour viol

Ce dernier répond à ces affirmations dans La Voix du Nord. "Des centaines de personnes font des demandes de logement chaque année dans les permanences du maire", explique-t-il, ajoutant qu'il n'avait "jamais été membre d'une commission d'attribution".

Ces nouvelles accusations interviennent au lendemain de l'audition libre, lundi à Paris, du ministre dans une première enquête, également menée par le 1er district DPJ : une femme y accuse Gérald Darmanin de viol alors qu'elle sollicitait son aide, il y a près de dix ans.

Réagissant à la nouvelle plainte, le Premier ministre, Edouard Philippe, a appelé à respecter "la parole du plaignant" comme "la présomption d'innocence" et a réaffirmé "la même" position voulant qu'un ministre puisse rester au gouvernement tant qu'il n'est pas mis en examen. Des termes sensiblement différents de sa réaction à la première plainte : il n'a pas, cette fois, dit que Gérald Darmanin avait sa "confiance".