Gouvernement : "A force de délit de faciès des plus raisonnables à gauche, on finit par devoir subir la vraie droite", tacle Bernard Cazeneuve

L'ancien Premier ministre accuse la direction du PS d'avoir empêché "avec jubilation" sa nomination à Matignon.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien Premier ministre, Bernard Cazeneuve, le 29 septembre 2024, à Guidel (Morbihan). (FRED TANNEAU / AFP)

Bernard Cazeneuve tacle (encore) le Parti socialiste. L'ancien Premier ministre accuse la direction du PS d'avoir empêché "avec jubilation" sa nomination à Matignon et entend désormais contribuer au "rassemblement de la gauche de gouvernement" en vue de l'élection présidentielle. "A force de délit de faciès et d'excommunication des plus raisonnables à gauche, on finit par devoir subir la vraie droite", affirme-t-il dans un entretien au Monde.

Quand son nom a circulé comme potentiel Premier ministre, "Olivier Faure et Boris Vallaud sont tombés visiblement avec jubilation" dans "le piège tendu par Emmanuel Macron", en "refusant de s'engager clairement à ne pas censurer un gouvernement dont j'aurais pris la tête lorsque Emmanuel Macron les a interrogés sur leurs intentions", affirme Bernard Cazeneuve.

Lors de son entretien avec Emmanuel Macron qui aurait pu conduire à sa nomination, Bernard Cazeneuve dit n'avoir "pas parlé d'abrogation de la réforme des retraites, mais clairement souhaiter en corriger les injustices". L'ex-Premier ministre estime que le PS doit maintenant "sortir des divisions extrêmes dans lesquelles il est plongé du fait de cette alliance avec LFI".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.