Christophe Castaner annonce un renfort de 200 membres des forces de l’ordre pour la soirée d'Halloween dans le Val-d'Oise
Lors d’un déplacement mercredi à Garges-Lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé le renfort de 200 forces de l'ordre à l'occasion d'Halloween.
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé lors d’un déplacement, mercredi 31 octobre, à Garges-Lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise, un renfort de 200 membres des forces de l’ordre sur ce département pour la soirée d'Halloween. "J’ai demandé une attention particulière à tous les préfets partout en France, parce qu’il y a eu des appels extrêmement violents qui menacent nos forces de sécurité", a indiqué Christophe Castaner au micro de franceinfo.
Je considère que quand on menace de tuer des policiers et des gendarmes, ce n’est pas une blague. Ce sont des faits extrêmement graves.
Christophe Castanerà franceinfo
Le ministre de l'Intérieur fait référence à l'appel à la "purge" contre les policiers sur les réseaux sociaux, à l'occasion de la soirée d'Halloween. Les forces de l'ordre sont appelées à être particulièrement vigilantes sur cette soirée déguisée où certains peuvent porter des armes factices. La direction départementale de la sécurité publique du Val-d’Oise confirme à franceinfo qu’elle pilotera le dispositif.
Par ailleurs, Christophe Castaner a indiqué qu'il avait "porté plainte", après les appels à la "purge" et qu'il espérait que le jeune Grenoblois qui affirme être l'auteur de cet appel, "sera poursuivi" et "sanctionné". Il est convoqué le 28 novembre devant le tribunal correctionnel de Grenoble pour "incitation publique à commettre des crimes ou des délits". Il risque cinq ans de prison et 45 000 euros d'amende. "D’autres y compris dans ce département ont repris cet appel à la purge", a poursuivi le ministre.
Un autre adolescent concerné
La garde à vue du jeune homme de 16 ans arrêté mardi à Sarcelles (Val-d’Oise), dans l'affaire de la diffusion sur les réseaux sociaux de cet appel à la "purge" a été prolongée, a appris franceinfo de source proche du dossier. L’adolescent est déjà connu pour port d’arme prohibé. Il est toujours entendu dans le cadre d’une garde à vue pour "provocation à commettre un crime ou un délit par voie électronique, provocation à s’armer contre l’État ou la population et détention d'arme".
L’adolescent "minimise" son rôle, a précisé cette source. Pendant sa garde à vue, l’adolescent a assuré qu’il n’a fait que "relayer" le message appelant à la violence contre l’uniforme. Mais, selon cette source, le garçon a édicté ses propres règles sur les réseaux sociaux pour appeler à la "purge" contre les forces de l’ordre. La perquisition effectuée à son domicile n’a rien donné. Les enquêteurs en cybercriminalité de la Sûreté départementale du Val-d’Oise exploitent actuellement l’unité centrale de l’ordinateur de l’adolescent.
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