Médecine : vers la fin du numerus clausus
Le gouvernement a annoncé vouloir mettre fin au numerus clausus, concours très sélectif de première année de médecine.
Des cabinets bondés, des heures ou des mois d'attente pour obtenir un rendez-vous, des déserts médicaux partout en France... Les médecins s'inquiètent. La fin, annoncée par le gouvernement, du numerus clausus, concours très sélectif des étudiants en médecine, règlera-t-elle tous ces problèmes ? Établi il y a quarante-cinq ans, l'objectif du numerus clausus était de limiter le nombre d'étudiants en médecine et de réguler les diplômes. Cette mesure était alors contestée : de 55% d'admission après la première année, le nombre d'étudiants est passé à 35%. Aujourd'hui, le concours de médecine laisse sur le carreau de nombreux étudiants.
1 admis sur 7 en 2017
En 2017, sur 60 000 candidats, seulement 8 200 ont été admis, à peine 1 sur 7. Les étudiants sont globalement satisfaits par la fin de cette sélection très contestée. Mais il faudra accompagner cette décision et l'accueil des nouveaux étudiants. La fin du numerus clausus ne résoudra pas tout : il faudra pousser les murs des universités et, ensuite, répartir les médecins sur l'ensemble du territoire.
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