Plan France ruralités : "C'est une élue de la campagne normande qui vous le dit, les ruralités ont tout pour réussir", assure Elisabeth Borne
Ce qu'il faut savoir
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Reconquérir les campagnes. La Première ministre est en déplacement jeudi 15 juin à Liglet, dans la Vienne. Elle y a présenté les axes du plan France ruralités, qui comprend une quarantaine de mesures pour répondre aux enjeux spécifiques du monde rural. "C'est une élue de la campagne normande qui vous le dit, les ruralités ont tout pour réussir", a assuré Elisabeth Borne.
La biodiversité au cœur du programme. Le plan veut aider les communes à mener à bien leurs projets, à l'instar des programmes de revitalisation des centres-villes. "Nos territoires ruraux sont fragiles, en première ligne face au dérèglement climatique", s'est inquiétée jeudi la Première ministre. Parmi les mesures déjà annoncées la veille, les villages seront rémunérés grâce à une dotation "biodiversité" qui sera portée de 42 millions d'euros "à plus de 100 millions d'euros". Le gouvernement avait précisé mercredi qu'il s'agit de protéger les "aménités rurales", entre autres des espaces naturels protégés.
Logement, commerces, santé... Des aides en cascade. "Nous consacrerons 15 millions d'euros à l'accompagnement des communes, dans la mise en œuvre des opérations de revitalisation du territoire et de l'habitat", a promis jeudi Elisabeth Borne. Pour répondre au fléau des logements vides, "une prime de 5 000 euros" sera proposée aux propriétaires qui "réhabilitent leur logement vacant". Alors que "plus de 20 000 communes n'ont plus de commerces", la Première ministre a confirmé le déblocage d'un fonds de 12 millions d'euros pour financer des installations. Dès cet été, "75 premiers commerces" vont ouvrir. Dans le domaine de la santé, "100 médico-bus" seront déployés avec les collectivités volontaires.
Désenclaver les territoires ruraux. Un fonds de 90 millions d'euros sur trois ans doit être débloqué. Il permettra d'aider les collectivités à déployer des services de mobilité "innovants et solidaires" pour que les gens "soient moins dépendants de leur voiture", a aussi précisé Matignon mercredi.