En visite en Guyane, la Première ministre Élisabeth Borne élude la question de son avenir politique

La Première ministre multiplie les rencontres en Guyane, bien loin du tumulte parisien, alors que la rumeur court sur un possible remaniement.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La Première ministre, Elisabeth Borne, sur une pirogue, le 3 janvier 2024 à Maripasoula (Guyane). (JODY AMIET / AFP)

Élisabeth Borne vit-elle ses derniers jours en tant que Première ministre ? La rumeur d'un remaniement d'ampleur enfle dans les cabinets ministériels, alimentée par le fait qu'il n'y aura finalement pas de Conseil des ministres la première semaine de janvier. Alors que la reprise est repoussée à la semaine suivante, la principale intéressée se refuse à tout commentaire. Elle vient de passer deux jours sur des sujets bien différents : les problématiques de la Guyane, à des milliers de kilomètres de Paris, où elle a multiplié les rencontres.

Dès les premières heures de l'année, Élisabeth Borne vogue sur une pirogue sur le fleuve Maroni. Le soleil brille dans un climat et une ambiance bien différents de l'Hexagone et de ses joutes politiques, notamment lorsque la Première ministre débarque dans un village amérindien. Les danseuses en tenue traditionnelle la prennent par les épaules : Élisabeth Borne se laisse embarquer par l'ambiance.

Réponse sèche

Lorsqu'elle prend la parole devant les habitants, elle fait comme si son poste n'était pas en danger. "Vous savez, moi je dirige le gouvernement sous l'autorité du président de la République. C'est évidemment très important pour moi de me rendre partout sur le territoire. On est bien décidés à accompagner chacun de nos concitoyens."

Alors on tente de lui poser directement une question sur ses projets d'avenir, dans le sillage des vœux du président de la République. "Je vous remercie de votre question mais je pense qu'on aura l'occasion d'y revenir prochainement." Réponse sèche d'Élisabeth Borne, qui préfère prendre l'hélicoptère vers la prochaine étape de son périple en Amazonie, là où le téléphone et Internet ne passent pas. Deux jours de quasi-déconnexion avant de rentrer dans la grisaille et les soucis de Paris.

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