Nouveau gouvernement : "Il se moque de nous", lance le député écologiste Benjamin Lucas à propos de François Bayrou

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Nouveau gouvernement : "Il se moque de nous", lance le député écologiste Benjamin Lucas à propos de François Bayrou
Nouveau gouvernement : “Il se moque de nous”, lance le député écologiste Benjamin Lucas à propos de François Bayrou Nouveau gouvernement : "Il se moque de nous", lance le député écologiste Benjamin Lucas à propos de François Bayrou (franceinfo)
Benjamin Lucas, député "Écologiste et Social" des Yvelines, était l’invité politique sur franceinfo, vendredi 20 décembre. Selon lui, François Bayrou “se moque de nous” après sa proposition de faire participer tous les groupes politiques au prochain gouvernement.

Lors de la réunion où tous les groupes politiques du Parlement, hormis le RN et LFI, étaient conviés par François Bayrou à Matignon, jeudi 19 décembre, le Premier ministre est arrivé avec une proposition : "Voulez-vous tous participer à mon gouvernement ?". "C’est un manque de lucidité criant ou alors il se moque de nous", a répondu Benjamin Lucas, député "Écologiste et Social" des Yvelines, qui est l’invité politique de franceinfo, vendredi 20 décembre. "Nous ne partageons pas les orientations de François Bayrou qui est un acteur central du bloc macroniste depuis 2017 et qui est là pour perpétuer la politique d’Emmanuel Macron que les Françaises et les Français ont, pourtant, durement rejeté lors du dernier scrutin", a-t-il ajouté. 

"Je ne vois pas de raison de ne pas le censurer"

Alors, une motion de censure s’impose-t-elle de la part du Nouveau Front populaire ? "Aujourd'hui, je ne vois pas de raison de ne pas le censurer", a affirmé le député, alors que François Bayrou prononcera son discours de politique générale à l’Assemblée nationale le 14 janvier prochain et qu’il a annoncé vouloir faire voter un budget d’ici mi-février. "Sa nomination procède d’un nouveau déni de démocratie. La récidive en matière judiciaire, c’est aggravant", a-t-il poursuivi. Selon lui, "il n’y a pas d’annonces de nature, aujourd’hui, à rassurer la gauche". 

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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