Les députés du Nouveau Front populaire déposent leur motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier

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Le vote se déroulera mardi 8 octobre à 17 heures, selon le compte des députés insoumis sur X. Le Nouveau Front populaire a déposé, vendredi 4 octobre, sa motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier. Le texte est signé par 192 députés issus des groupes socialiste, insoumis, écologiste et communiste. Suivez notre direct.

Michel Barnier au chevet des éleveurs de brebis. En déplacement vendredi au Sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme), le Premier ministre a annoncé "une enveloppe de 75 millions d'euros" et promis "des prêts garantis par l'Etat pour les exploitations qui en ont besoin". Les aides d'urgence sont destinées notamment à "faire face à la FCO (fièvre catarrhale ovine) de sérotype 3", un sérotype "qui est émergent et pas pris en compte" dans les systèmes d'indemnisation existants, a-t-il expliqué. Evoquant ensuite "les dégâts que fait le loup sur beaucoup d'exploitations", le Premier ministre a estimé qu'il s'agissait d'"un moment clé pour augmenter la capacité de prélèvement", c'est-à-dire d'abattage de l'animal. 

Les engagements pris pour les agriculteurs "seront tenus". Les engagements pris par le précédent gouvernement en faveur des agriculteurs, contenus dans un projet de loi qui va être repris par le Sénat, "seront tenus", a assuré Michel Barnier. Il a cité de nouveau les mesures de "simplification", après avoir promis jeudi de "faire une pause sur les normes", qui permettent d'"économiser beaucoup d'argent et [de] remonter le moral des exploitants agricoles".

 La crise "est devant nous, il faut la prévenir", déclare Michel Barnier. Pour justifier ses mesures de 60 milliards d'économies dans le prochain budget, dont 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards d'impôts supplémentaires, le Premier ministre a évoqué un "freinage" "indispensable", "sinon on va droit vers une crise financière". "Elle est devant nous, il faut la prévenir", a-t-il ajouté.

Maud Bregeon évoque "un budget de combat". Après les premières pistes d'économies esquissées par Michel Barnier, c'est au tour de la porte-parole du gouvernement de s'exprimer sur le budget 2025. "Il y a un effort national à fournir", a reconnu Maud Bregeon, vendredi, sur CNews. Elle a assuré que le gouvernement allait "massivement réduire les dépenses de l'Etat", sans donner davantage de précisions. Concernant les hausses d'impôts, "il est légitime et juste de demander un effort ciblé, exceptionnel et temporaire à ceux qui peuvent le plus", a-t-elle affirmé.

Popularité ou efficacité ? "On a trop souvent cherché la popularité plutôt que le bon fonctionnement du pays", estime Laurence Garnier, secrétaire d’Etat à la Consommation, concernant les économies budgétaires, sur France Bleu Loire Océan. "La femme de droite que je suis constate, comme l'ensemble du gouvernement, que la situation des comptes publics aujourd'hui est extrêmement lourde."