Gouvernement : Michel Barnier "n'envisage pas" un vote de confiance sur son discours de politique générale, selon le communiste Stéphane Peu
Michel Barnier "n'envisage pas" un vote de confiance sur son discours de politique générale, selon le député PCF de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu, invité de franceinfo mardi 17 septembre, après la rencontre des responsables communistes avec le Premier ministre à Matignon. Le député, également secrétaire de l'Assemblée nationale, accompagnait le secrétaire national du PCF Fabien Roussel et la cheffe de file des sénateurs communistes Cécile Cukierman.
"Nous lui avons demandé qu'il y ait un vote de confiance du Parlement sur son discours de politique générale. Il nous a dit qu'il ne l'envisageait pas", affirme Stéphane Peu. Le député précise également que Michel Barnier a également repoussé l'idée "d'une session extraordinaire du Parlement avant la date du 1er octobre, date de la session ordinaire". "Il nous a dit qu'il ne répondrait pas positivement à notre demande." Et selon le communiste, le Premier ministre "présentera son discours de politique générale le 1er, 2 ou 3 octobre. C'est une indication sur un horizon pour former un gouvernement".
"Un choix illégitime au regard du résultat des élections"
Stéphane Peu confirme par ailleurs que Michel Barnier "n'a pas proposé" aux communistes de rentrer au gouvernement. "On n'aurait pas accepté." Si les représentants des députés et sénateurs du PCF sont allés à Matignon, c'est parce que ce sont "des groupes parlementaires" qui fonctionnent "comme un groupe républicain qui discute avec les Premier ministres, les gouvernements, les présidents de la République", explique Stéphane Peu.
"On a à cœur de faire part de nos propositions, de faire avancer les dossiers qui nous tiennent à cœur, qui sont des dossiers qui concernent de près les Français." Les communistes ont rappelé à Michel Barnier que "le choix" d'Emmanuel Macron "de le nommer Premier ministre était un choix illégitime au regard du résultat des élections du mois de juin". Ils ont donc précisé qu'ils "voteraient une motion de censure pour condamner la méthode utilisée par le président de la République et pour dénoncer ce déni de démocratie", ajoute Stéphane Peu.
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