Grand débat national : "Il y a une volonté de justice et d'équité", estime Emmanuelle Wargon
Sur le plateau des "4 Vérités" lundi 8 avril, Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, revient sur le grand débat national qui touche à sa fin.
Le gouvernement va présenter le compte-rendu du grand débat national au Grand Palais à Paris lundi 8 avril. Comment assurer aux Français qui ont participé qu'ils ont été entendus ? "Il y a beaucoup de défiance autour de cette question. Nous avons travaillé avec trois prestataires qui nous ont aidés à analyser toute la matière. Ce qui est arrivé sur le site webgranddébat.fr est relativement facile, car c'est déjà numérisé. Ce qui est plus compliqué à traiter c'est ce qui est arrivé soit dans les cahiers de doléances, soit dans les réunions locales. Nous avons demandé à tous les organisateurs des réunions locales de nous remonter un compte-rendu. Nous en avons reçu 10 000", explique Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, sur le plateau des "4 Vérités", lundi 8 avril.
Quelle est la grille de lecture utilisée ? "Nous avons à la fois sorti des éléments de diagnostic ainsi que des propositions", assure Emmanuelle Wargon. La fabrique de ce compte-rendu du grand débat sera accessible aux Français. Une partie des informations remontées par les citoyens sera disponible lundi à la mi-journée.
"Une volonté de justice et d'équité"
"À peu près 1,5 million de personnes ont participé. Chaque mode de participation donne un profil différent. Sur le site, c'est plutôt des catégories socioprofessionnelles supérieures urbaines. Dans les cahiers, écrits à la main dans les mairies, c'est plutôt issu du monde rural, souvent de retraités. Nous avons eu des jeunes dans les réunions locales et sur la plateforme internet", détaille la secrétaire d'État.
Le gouvernement a-t-il appris quelque chose des Français ? "Il y a un intérêt pour la politique que l'on sous-estimait probablement et les Français souhaitaient discuter sur tous ces sujets. Deuxièmement, il y a une très grande défiance vis-à-vis des dirigeants publics. Et enfin, il existe une volonté de justice et d'équité très forte. Si nous y répondons, elle permettra à chacun de trouver sa place", assure Emmanuelle Wargon. Des mesures devraient être annoncées par Emmanuel Macron à la mi-avril.
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