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"J'ai eu peur pour mes collaborateurs" : la permanence d'un député LREM vandalisée dans le Nord

La devanture a été maculée d'inscriptions insultantes, comme "vendu", "collabo", ou "chien", dans la nuit de lundi à mardi 19 septembre, à Douai. 

Article rédigé par franceinfo - Hugo Cailloux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La permanence parlementaire du député LREM Dimitri Houbron, à Douai (Nord), mardi 19 septembre 2017. (Dimitri Houbron / FRANCEINFO)

"Collabo", "chien", "vendu", "résistance". La permanence parlementaire du député LREM du Nord Dimitri Houbron (26 ans), à Douai, a été vandalisée par des inscriptions, dans la nuit de lundi à mardi 19 septembre.

Le parlementaire et ses collaborateurs ont découvert, mardi matin, des mots insultants et des dessins, effectués à la bombe rouge, qui recouvraient la devanture de leur local de travail. "J'ai eu, dans un premier temps peur que mes collaborateurs aient été agressés, réagit Dimitri Houbron pour franceinfo. Une fois entré dans la pièce, j'ai pu constater qu'aucun acte violent n'a heureusement été porté envers eux."

Aucun suspect n'a été identifié

Le jeune député ne s'attendait pas à être pris pour cible, et s'inquiète. "Pendant la campagne, ma voiture a été vandalisée, et on retire très souvent mes enjoliveurs, rapporte le député. Aujourd'hui, c'est ça. Quelle sera la prochaine étape ? J'ai peur que ça prenne des proportions plus importantes."

C'est vrai qu'en ce moment, on est très attaqués sur les réseaux sociaux par 'les insoumis'. La loi travail suscite des passions. Pour eux, je passe pour le représentant du gouvernement.

Dimitri Houbron

à franceinfo

Pour l'heure, aucun suspect n'a été identifié, mais le député y voit un lien avec le vocabulaire des représentants de La France insoumise : "Je ne cible personne, je n'ai aucune idée de qui cela pourrait être, mais les propos 'Résistance' sur la vitre peuvent nous faire penser ça."

L'ancien assistant de justice attendait, mardi matin, le passage d'une patrouille de police, afin de constater les tags. Il devait porter plainte au commissariat dans l'après-midi.

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