Mort de Jacques Chirac : les positions internationales de l'ancien président
L'ancien président est aussi celui qui a dit "non" aux Américains, lors du déclenchement de la guerre en Irak. Une attitude gaullienne qui lui donna une stature internationale particulière. Passage en revue de ses positions.
Jacques Chirac, l'homme qui a dit non à l'Amérique va-t-en-guerre de George W. Bush. Le 14 février 2003, à l'ONU, par la voix du ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, le président entre dans l'histoire. La France s'oppose à la guerre en Irak. "L'usage de la force ne se justifie pas et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit", avait-il déclaré. Une attitude gaullienne qui n'empêche pas l'invasion de l'Irak.
Rejet de la Constitution européenne
Il y avait aussi une amitié franco-arabe qui avait débuté en 1996, dans les rues de Jérusalem. Excédé par les services de sécurité israéliens qui ne lui permettent aucun contact avec la foule, Jacques Chirac menace : "Qu'est-ce que vous voulez ? Que je reprenne l'avion et que je rentre en France ?", avait-il déclaré. Mais la France reste impuissante sur le dossier israélo-palestinien. En Europe, Jacques Chirac n'a pas la main heureuse : le traité de Nice est jugé médiocre par les spécialistes et le projet de Constitution européenne a été rejeté par les Français.
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