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Vidéo "Roquet", "abracadabrantesque"... Les plus célèbres déclarations de Jacques Chirac de 1981 à 2012

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 5 min
Les meilleures déclarations de Jacques Chirac de 1981 à 2012
Les meilleures déclarations de Jacques Chirac de 1981 à 2012 Les meilleures déclarations de Jacques Chirac de 1981 à 2012
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Au fil de sa longue carrière politique, l'ex-président de la République, mort jeudi 26 septembre, a lâché quelques "punchlines" restées dans l'histoire.

"Qu'est-ce qui lui arrive à la 2 ? Il faut faire chauffer l'appareil ?" Le 21 juin 1981, Jacques Chirac lance cette phrase, alors qu'il s'apprête à prendre la parole face à la caméra, avant de se rendre compte qu'il est déjà à l'antenne. Il vient d'être réélu député de Corrèze, comme à chaque élection législative depuis 1967. Quelques semaines plus tôt, il a perdu lors de l'élection présidentielle, devancé par Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand.

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C'est le début d'une longue course pour Jacques Chirac, mort jeudi 26 septembre, pour accéder à la présidence de la République. Elle est ponctuée de confidences ou de phrases choc, parfois devenues cultes, prononcées à l'encontre de ses adversaires politiques. A l'image du 27 octobre 1985, lors d'un débat télévisé qui l'oppose au Premier ministre de l'époque, Laurent Fabius. Devant l'attitude offensive de son opposant, Jacques Chirac lance alors un mordant  : "Cessez d'intervenir incessamment, un peu comme le roquet."

L'"humour corrézien"

Le 9 janvier 1995, sur France 2, Jacques Chirac balaye les doutes qui entourent sa candidature à l'élection présidentielle : il ira jusqu'au bout. Il est élu le 7 mai 1995 et restera à la tête de la France jusqu'en 2007. A la fin de ses deux mandats, il se retire de la vie politique.

Pourtant, le 6 juin 2011, lors d'une visite du musée qui lui est dédié à Sarran (Corrèze), Jacques Chirac, accompagné de François Hollande, président PS du conseil général de Corrèze, lâche une phrase qui ne passe pas inaperçue. "J'aime bien Juppé. Mais comme il n'ira pas [à la présidentielle], par conséquent, je voterai pour vous", glisse-t-il à François Hollande, qui n'était alors qu'un candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle. Avant d'expliquer, quelques jours plus tard, qu'il s'agissait "d'humour corrézien".

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