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Vidéo "Il y a désormais une sorte de complaisance pour l'extrême droite dans notre pays", dénonce Gérald Darmanin

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Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de l'Intérieur estime qu'"il n'y a manifestement plus que le gouvernement de la République pour dénoncer les petits pas de la bête immonde" sur franceinfo.

"Il y a une sorte de complaisance désormais pour l'extrême droite dans notre pays", a déploré Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ce jeudi sur franceinfo. "Il n'y a manifestement plus que le gouvernement de la République pour dénoncer les petits pas de la bête immonde", a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin a demandé dimanche dernier à la préfecture de police de Paris de faire un signalement à la justice après la diffusion d'une photo d'un groupe de militants d'extrême droite, soupçonnés d'avoir défilé samedi à Paris en faisant des saluts nazis, ce qui n'est pas établi à ce stade.

Darmanin accuse la droite de rester "silencieuse" pour "récupérer des voix"

"La droite républicaine et gaulliste, celle qui n'est pas au gouvernement, est très silencieuse parce qu'elle est très gênée, je crois, et c'est vraiment dommage", a avancé cet ancien membre du parti Les Républicains (LR). Selon lui, "elle a envie de récupérer une partie des voix, j'imagine, de ce qu'on appelle l'ultra droite ou l'extrême-droite, on voit bien la complaisance qu'il y a avec M. Zemmour".

"Je crois que Valérie Pécresse est quelqu'un qui a toujours combattu l'extrême droite, mais enfin, dans ses rangs, il y a beaucoup de silence", a-t-il jugé, citant notamment Eric Ciotti, le conseiller "autorité" de la candidate LR à la présidentielle "qui dit qu'entre M. Zemmour et M. Macron, il votera M. Zemmour". "Désormais, les vannes sont ouvertes, et quand il n'y a plus de bornes, il n'y a plus de limites, comme dirait l'autre", a lancé le ministre de l'Intérieur.

Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a indiqué sur franceinfo que "Depuis juillet dernier, il y a eu 535 faits de menaces graves sur les élus de la République et à peu près 400 plaintes. Et nous avons désormais de très nombreuses interpellations".

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